The Keza Hôtel est une nouvelle enseigne qui a ouvert ses portes, le 11 mars 2022. La propriétaire de cet établissement de luxe, Mme RUTAYISIRE Claudette, a bien voulu nous accorder l’entretien qui suit, dans lequel elle explique ce qui l’a motivé à venir investir chez elle, au Rwanda, et le sacrifice consenti pour construire un hôtel aussi magnifique que The Keza Hôtel.
Œil d’Humanité : Bonjour ! Mme Rutayisire Claudette ! Vous nous recevez aujourd’hui en tant que correspondant du journal « Œil d’Humanité », un journal belge indépendant. Pouvez-vous vous présenter, en quelques mots, à à nos lecteurs ?
Mme Rutayisire Claudette: Bonjour, je m’appelle Claudette RUTAYISIRE, je suis marié et nous avons quatre enfants et une petite fille qui s’appelle « KEZA » et qui fêtera bientôt son premier anniversaire ! Nous habitons aux USA, précisément dans la ville de Chicago. Mais ces derniers temps, je viens ici souvent au pays natal pour suivre l’avancement des travaux de cet hôtel.
Œil d’humanité : Alors, après avoir découvert cet endroit magnifique, belle maison, piscines, d’ou est venu l’idée de construire cet Hôtel ?
Rutayisire Claudette : Je dirais que l’idée nous l’avions dès le départ. Nous avions l’objectif, en arrivant aux USA, de travailler tout en économisant pour pouvoir un jour commencer un projet chez nous. Et comme nous aimions être en contact avec les gens, l’idée de construire un hôtel est venue comme ça et nous avons commencé à construire petit à petit, en fonction de nos moyens.
Œil d’humanité : C’est formidable !, alors le nom de l’hôtel « THE KEZA » qui signifie « La magnifique, la plus belle ! », d’où est-ce qu’il est venu ? On voit bien que l’hôtel est magnifique, mais d’où est sorti ce nom ?
Rutayisire Claudette : The KEZA, c’est le nom de ma petite fille ! Je suis grand-mère d’une petite fille de bientôt un an !
Œil d’humanité : Bon ! Selon vous, vous êtes satisfaits du résultat et du succès avec lequel les Rwandais ont accueilli votre projet ? Ou bien, vous pensez encore agrandir le projet ?
Rutayisire Claudette : Oui, Nous sommes vraiment contents du résultat. Au début, il a fallu beaucoup investir dans le marketing. Pour inviter les gens à venir visiter l’hôtel, nous avons organisé beaucoup d’événements grandioses qui ont quand même attiré du monde ! Même les étrangers commencent à venir. Donc, c’est bien certain que nous allons encore investir, s’il le faut, pour agrandir d’avantage !
Œil d’humanité : J’ai eu la chance de suivre les travaux d’aménagement juste avant l’ouverture de l’établissement et de participer aussi aux événements du lancement, tels les Karaoké, etc. mais, parait-il que vous avez aussi des appartements à louer ?
Rutayisire Claudette : Oui, bien sûr ! Nous avons des appartements avec une chambre ou deux chambres qui peuvent accueillir même des familles en vacances ! Nous les accueillons sans problème!
Œil d’humanité : En tant que membre de la diaspora vous-même, ça vous a demandé quel effort pour pouvoir réaliser ce projet ? Parce qu’il y a en d’autres qui voudraient faire comme vous mais qui n’y arrivent pas ! Quels conseils leur donneriez-vous ? Ça demande beaucoup d’argent ?
Rutayisire Claudette : Oui ! Il y a moyen ! En kinyarwanda on dit : « ushatse arashobora », ce qui veut dire littéralement que : « celui qui veut peut y arriver » ! Il faut travailler tout en ayant un objectif à atteindre ! Il faut aussi s’y investir ensemble ! Tout est possible. J’encourage aussi les autres membres de la diaspora Rwandaise à penser à la réalisation de projets porteurs, ici, au Rwanda, et de profiter des nombreuses facilités mises à leur disposition par l’Etat Rwandais. Les crédits sont aussi accordés facilement pour ceux qui ont déjà eu le courage de commencer par leurs propres fonds.
Œil d’humanité : Alors, Madame, Œil d’Humanité, tout en vous remerciant de lui avoir consacré une partie de votre précieux temps pour parler des investissements que la Diaspora rwandaise peut réaliser, pour le bien de tous, en prenant pour exemple votre cas, avec The Keza Hôtel, nous informons nos compatriotes de la diaspora que notre journal consacre désormais une rubrique spéciale à la promotion de leurs activités, quel qu’en soit le domaine.
Notre objectif est désormais de donner un regard positif de notre pays à l’étranger, en couvrant l’actualité de ce qui se passe sur le terrain grâce à nos journalistes dont deux sont déjà présents sur place. Nous pensons qu’il est de notre devoir de ne pas laisser le terrain aux médias étrangers qui ont la propension de cultiver l’afro-pessimisme, en ne montrant que ce qui ne va pas chez nous.