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Mouvement politique Agora : Le citoyen n’est pas mieux servi que par lui-même

Mouvement politique Agora : Le citoyen n’est pas mieux servi que par lui-même

Mouvement politique Agora : Le citoyen n’est pas mieux servi que par lui-même

/ POLITIQUE / Monday, 13 November 2023 20:28

Par Jean Paul HABIMANA

Agora. Un nom à retenir parce qu’il représente l’avenir de la démocratie en Belgique par les propositions révolutionnaires qu’il propose pour que le citoyen soit maître de son destin.

La vision politique nouvelle va au-delà de ce qu’on retient généralement de ce « mouvement citoyen qui propose une forme de démocratie par tirage au sort. Son objectif principal est d’inspirer une démocratie plus représentative, délibérative et participative ». Une proposition qui pourrait bien faire mouche aux prochaines élections et créer une surprise pour nombre d’observateurs.

Les citoyens doivent certainement être tentés de vivre l’expérience que leur propose Agora, surtout que celles des autres partis et mouvements politiques engagés depuis des décennies dans la lutte pour le pouvoir en Belgique ont montré la limite de leurs modèles de gouvernance.

L’agora (du grec ancien ἀγορά) qui, dans la Grèce antique, avait d’abord désigné, une réunion de citoyens, ainsi que l’espace public où celle-ci a lieu, accueillant plus généralement les activités sociales, politiques, commerciales, judiciaires ou encore religieuses de la cité, est prédisposée, comme mouvement politique belge, à jouer le même rôle pour le bien des citoyens par leur pleine implication dans la gestion des affaires de la Cité.

Pour l’atteinte de cet objectif, Agora mène donc un travail de terrain à tous les niveaux (débats, ateliers thématiques, activités socioculturelles, etc.) pour faire prévaloir son choix démocratique : convaincre, en tant que mouvement citoyen, de la nécessité d’institutionnaliser des assemblées composées de citoyens tirés au sort dont les propositions seront portées littéralement au parlement. Si d’aucuns estiment que cette vision n’a d’avenir que sur le long terme, Agora y travaille tout de même avec acharnement pour que la démocratie participative, au sens large, entre dans les mœurs politiques avec, in fine, l’espoir d’orienter la gouvernance de la Belgique vers des pratiques qui prendront mieux en compte les aspirations des citoyens.

On valorise donc, au bénéfice de tous, et contre les propositions égoïstes de certaines formations politiques, l’idée originelle que nous avons tendance à oublier, que la démocratie, c’est le pouvoir du peuple. Autrement dit, rappelle le texte fondateur de l’Agora, « le peuple est souverain, compte tenu de sa diversité. Chacun·e dispose d’un droit égal à être entendu·e et à contribuer à la gestion de la société. Il/elle doit pour cela pouvoir utiliser les instruments du pouvoir, avoir la possibilité de prendre part aux débats et participer à la prise des décisions. »

Les Grecs, premiers à expérimenter la démocratie participative, ne s’y trompaient donc pas en donnant à l’Agora la place qu’elle mérite dans les débats publics.

C’est encore le texte fondateur qui explique, de manière pédagogique, ce qui doit être (la démocratie participative), contrairement à ce qui est (un système de gouvernance dévoyé par l’argent et les intérêts particuliers) : « Le peuple est divers et a des idées et des intérêts divergents, qui doivent être entendus et pris en compte de manière systématique et formelle ». Il fixe aussi les règles et la conduite démocratique à tenir, de type participatif : « pour que le peuple soit souverain, il faut la possibilité pour chacun.e d’être gouvernant.e ou gouverné.e. Et pour exercer le pouvoir de manière souveraine, chacun.e doit avoir accès aux informations, mais aussi pouvoir prendre part au débat, exprimer ses opinions et prendre position. Pour cela, il faut des structures qui poussent chacun.e à s’engager, de manière égalitaire, dans la confrontation des idées. Pour donner un poids réel à ce débat, chacun.e doit être impliqué.e dans les débats et dans la formulation des propositions de lois ».

On comprend alors que, comme l’explique le mouvement Agora, le « système (belge) de démocratie représentative souffre actuellement d’un manque de légitimité et d’efficacité. Les gens ne se sentent plus vraiment représentés par leurs élus, qui ont de plus en plus de mal à remplir leur rôle de gouvernants ». Alors, LA solution passe, nécessairement, par une adhésion massive au choix démocratique d’Agora, un mouvement qui fait du citoyen le sujet – et l’objet – de la gouvernance participative.

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